Spencer G. Strait
▌Messages : 30 ▌Date d'inscription : 17/08/2010 ▌Avatar : Ash Stymest.
| Sujet: Only you. ; PV Madison. Mer 18 Aoû - 21:48 | |
| Rappel du premier message :
« Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire aujourd'hui ? Ciel bleu, température avoisinant les vingt-cinq degrés et pas de cours. Personne avec qui faire la fête à cette heure-là, bien sur. Je décidais donc d'aller boire un café, avec peut-être l'espoir de croiser quelqu'un que je connaissais. J'avais pris une bonne cuite hier et j'étais un peu dans le brouillard. Je me dirigeais vers ma salle de bain, m'aspergeais le visage dos avant de me coiffer à l'arrache, comme d'habitude. Je me décidais aussi à m'habiller, je n'allais pas sortir en caleçon tout de même. J'enfilais un marcel blanc, un jean troué sombre et mes baskets. Je glissais mes lunettes sur mon nez avant de sortir de chez moi, les clefs de ma Ferrari en main. Eh oui, à mon âge j'avais déjà les moyens de m'en payer une. La drogue ça rapporte bien. Je me glissais donc hors de chez moi, montais dans ma voiture et démarrais en trombe, sans me soucier des limites de vitesse. Je m'attirais également des coups de klaxons, des cris enragés, comme à chaque fois que je prenais le volant en fait. C'en devenait lassant. Je me garais devant le Starbucks Coffee, sortais de ma voiture et me dirigeais d'un pas pressé jusqu'au comptoir. Je doublais la file de client qui attendaient et m'appuyais sur le comptoir. J'ôtais mes lunettes et les serveurs se dépêchèrent de me donner ce que je venais de commander. Les gens râlèrent à pleine gorge derrière moi mais je les ignorais royalement, comme toujours. Mon café en main, je donnais un billet de cent au serveur qui ne sembla pas étonné : je lui en donnais un à chaque fois que je venais ici et je venais assez souvent. Je pris mon café, me dirigeais vers le fond de la salle et m'affalait sur une chaise, jetant un regard sombre autour de moi. Personne à torturer, quel ennui ! Ni une seule jolie fille dans le coin, enfin pas qui lui plaisait. Je me passais la langue sur mes lèvres et absorba une longue gorgée de café brulant, savourant mon ennui. » |
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